Plus de 100 000 personnes ont marché pour la vie à Washington

« Ce sera la génération qui restaurera le droit à la vie en Amérique. »

Vendredi 18 janvier, avait lieu la 46ème Marche pour la Vie, un rassemblement annuel contre la pratique et la légalisation de l’avortement. Selon les sources, entre 100 000 et 300 000 personnes se sont rassemblées au National Mall. « Choisis l’amour, choisis la vie ! », « Je suis la génération pour la vie », « Pour la science, pour les femmes, pour la vie », « Chaque vie est géniale », autant de slogans écrits sur les pancartes des manifestants.

La première Marche pour la Vie avait eu lieu en janvier 1974. Barry et Susan Wood y étaient déjà. Ils continuent de marcher pour la vie année après année :

« Nous croyons que le droit à la vie est le droit par excellence pour les gens. »

Pour Anna, 23 ans, l’avortement est « la plus grande injustice de notre pays ». C’est la sixième marche qu’elle fait et elle ne compte pas arrêter son engagement.

« Jusqu’à ce que la situation soit renversée, nous continuerons de marcher. Et même si c’est renversé, nous pourrons toujours marcher pour célébrer la vie. »

Brianna tient à rappeler que si elle respecte les droits des femmes, « nous ne devrions pas oublier les droits des enfants à naître ». Pour Mike Pence, Vice-Président des États-Unis, « ce sera la génération qui restaurera le droit à la vie en Amérique ».

Ombre au tableau, des vidéos montrent la rencontre de jeunes manifestants de la Marche pour la Vie et d’un groupe d’amérindiens de la Marche pour les Peuples Autochtones. L’une d’entre elle a fait plus de 4 millions de vues. On y voit une foule de jeunes entourer et manquer de respect à Nathan Phillips, amérindien ancien combattant du Vietnam, malgré l’intervention d’une femme qui tente de les interpeller sur leur action.

Jeanne Mancini, présidente de la Marche pour la Vie, dénonce ce comportement « répréhensible » :

« Le mouvement pro-vie est, en son coeur, un mouvement d’amour et le comportement répréhensible montré dans la vidéo ne représente en aucun cas les 46 ans et les millions de personnes qui se sont rassemblées pacifiquement et respectueusement à Washington DC, pour défendre les enfants à naitre.  [...] Un tel comportement n’est pas le bienvenu à la Marche pour la Vie et ne le sera jamais. »

Sur leur site, l’Université catholique de Covington et le diocèse s’associent pour condamner les actions de ces étudiants. L’Université s’engage à prendre « les mesures appropriées ».

« Nous condamnons les actions des élèves du lycée catholique de Covington envers Nathan Phillips en particulier, et les Amérindiens en général, le 18 janvier après la Marche pour la vie, à Washington, D.C. Nous présentons nos plus sincères excuses à M. Phillips. Ce comportement s’oppose aux enseignements de l’Église sur la dignité et le respect de la personne humaine. La question fait actuellement l’objet d’une enquête et nous prendrons les mesures appropriées, pouvant aller jusqu’à l’expulsion. Nous savons que cet incident a également souillé l’ensemble du témoin de la Marche pour la vie et a présenté nos plus sincères excuses à tous ceux qui ont assisté à la Marche et à tous ceux qui soutiennent le mouvement pro-vie. »

M.C.

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